Dirigeant : 6 règles d’or pour améliorer votre capacité d’arbitrage

Les dirigeants ont des marges de manœuvre à travers lesquels ils se basent pour prendre des décisions et arbitrer leurs choix, et orienter leurs stratégies.

Dans des situations ou des forces inévitables de la concurrence, de la globalisation des marchés, des réglementations, des changements démographiques, des fluctuations des changes, etc. se côtoient, le dirigeant peut très bien avoir choisi la « bonne » décision, mais malheureusement au mauvais moment et au mauvais endroit.

En matière de gestion d’entreprises au 21ème siècle, un dirigeant se doit d’arbitrer entre diverses finalités de l’entreprise et de trancher les diverses situations qui se présentent à lui pour aboutir à des résultats extraordinaires. Comment se mettre à la dimension de dirigeant pour réussir au poste ? Il faut entre autres renforcer et développer sa capacité d’arbitrage. Voici 6 Règles pour y arriver :

REGLE # 1 : Avoir constamment en perspective et en tête les résultats

Dirigeants, on attend de vous des résultats, n’est-ce pas ? Les résultats sont le moteur d’un dirigeant s’il veut réussir à son poste et répondre aux attentes des autres parties prenantes. Ceux qui échouent sont ceux qui ont omis les objectifs à atteindre depuis le départ. Il faut donc se concentrer sur ce que vous avez à faire afin de produire des résultats exceptionnels. Le hasard n’existe pas, comme dirait Einstein ; “ Dieu est un rigoureux mathématicien qui ne joue pas au dé ». Votre pensée, votre énergie et votre temps devront être consacrés entièrement pour obtenir du succès à tous égard.

REGLE #2 : Elargir grandement les options pour ne pas rester obtu

Vous êtes confrontés à des milliers et des milliers de décisions au quotidien en tant que dirigeant. Vos décisions reposent sur plusieurs choix en général. Votre réussite dépendra donc de votre capacité à ne pas rester obtu. Demandez toujours à disposer de plusieurs options pour vous aider à décider. Soyez orientés solutions pour rester ouvert à toutes les options possibles.

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REGLE #3 : Sortir des à priori

La plupart des gens ont déjà pris des décisions avant même d’être en situation. Et c’est une bonne chose ! Mais les dirigeants rencontrent des situations auxquelles ils ne s’attendaient pas et se retrouvent perdus dans leur prise de décision. C’est la raison pour laquelle, il faut se débarrasser des a priori. Un dirigeant ne dirait pas ça : « je ne ferai jamais, je n’accepterai jamais … », parce qu’il va rencontrer des situations dans lesquelles ou il fera ce qu’il a dit qu’il ne ferait pas.

REGLE #4 : Se rappeler que tout arbitrage est arbitraire

Ne cherchez pas particulièrement à plaire à quelqu’un comme le disait le comédien américain Bill COSBY : “Je ne connais pas le secret de la réussite, mais je connais le secret de l’échec. C’est de vouloir plaire à tout le monde ». Le courage de déplaire à un certain nombre de partenaires pour plaire à d’autres en fonction des enjeux et de la situation, c’est cela même qui fait la force d’un dirigeant. Tous ceux qui vont vouloir plaire à tout le monde et qui cherchent le consensus, finissent par se faire détester et se frustrent de voir que malgré tout ce qu’ils ont fait, tout le monde ne les aime pas. Comme le dit Eleanor ROOSEVELT : “ quel que soit ce que tu vas faire, il y en aura toujours 4 qui seront mécontents.”  

REGLE # 5 Prendre l’habitude de ne pas faire ce avec quoi on est à l’aise

On parle de malaisances quand on est dirigeant ! Il va de soi que vous ne serez pas à l’aise avec la plupart des choses que vous ferez ou du moins que vous aurez à faire en tant que dirigeant. Les statistiques H&C nous montrent que : 97% des choses que le dirigeant fait ou fera, les collaborateurs ne seront pas forcément à l’aise avec l’idée. Imaginez Les montages tendancieux qui n’obéissent ni ne violent aucune règle, la violation flagrante des règles, il faudra s’y habituer si vous voulez délivrer du résultat.

REGLE #6 Faire constamment ce qui est bien pour l’organisation et pratiquer la dictature du résultat

Ce qui est bien pour le business, c’est ce qui est le plus important.

La dictature des résultats consiste à se dire que ce que je pense et sens personnellement n’a pas d’importance. Ce qui va me satisfaire personnellement n’est pas ce qui importe. Je ne dois pas chercher ma satisfaction personnelle et mon gain personnel. Ce qui compte, c’est ce qui est bon pour le business. A la fin de la journée, même si les avis des salariés ne sont pas pris en compte, demain ils diront DG, DAF, DC, DT, vous avez fait la bonne chose ! C’est ce que le dirigeant doit s’obliger à faire.

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